Mairie de Serraval

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L’agriculture

  • Publié : 1er septembre 2011
  • Mis à jour : 6 septembre 2011

L’AGRICULTURE A SERRAVAL

Dès le Moyen-âge, les habitants de la vallée dépendent essentiellement de l’agriculture et de l’élevage.
On cultivait des céréales (froment, seigle, orge, avoine, blé).On fournissait le foin (bonne qualité), la paille pour couvrir les toits de chaume, un peu de bois.
Chaque ferme avait son potager et on cultivait ses légumes et ses pommes de terre.
On élevait des bœufs, des vaches, des veaux, des chèvres, des moutons, des cochons et quelques chevaux.
Les échanges commerciaux ont depuis longtemps existé, grâce aux foires de la région. On y vendait du bétail, des fromages, volailles, gibiers, légumes...En échange, on pouvait acheter du vin, de l’huile, des ustensiles et des produits d’ailleurs.
Depuis, la culture du lin, du chanvre, des céréales ont disparu et...on ne laboure plus les champs avec les bœufs !
On a vendu dans les années 20, son lait à la fruitière. Cette dernière ferma ses portes dans les années 1960.
Les véhicules à moteur firent leur apparition et modifièrent également le monde agricole.
Les foires sont moins indispensables.

 

vaches

 

Les agriculteurs de Serraval se sont lancés dans la fabrication du Reblochon et autres fromages.
Pour cela, il faut des champs pour les bêtes et la culture a disparu.

moutons

Aujourd’hui, on compte 15 exploitants, 10 fermes avec des vaches, 4 chevriers, 2 moutonniers.

 

vache

 

 

 

 

 

La pomme de Serraval

Au pays, avec l’agriculture, on complétait ses revenus en pratiquant l’arboriculture de pruniers, poiriers et plus tard de pommiers (principalement de reinettes). Celles-ci avaient une bonne réputation : qualité gustative et bonne conservation.

 

 

vergers

On cultivait aussi des fruits pour faire du cidre , le biscantin , pour la consommation quotidienne des gens. La fabrication de « gnôle » était aussi courante.
Dès les années 1920, le commerce des fruits s’intensifie. On retrouve même la reinette de Serraval chez Villemorin sur les quais de Seine à Paris.

 

 

Mais les goûts des consommateurs, l’exigence du fruit sans défaut, l’importation de fruits de l’étranger, la culture intensive des années 1960 eurent raison de ce commerce. On a même coupé des arbres pour faciliter les foins avec des engins mécaniques.

 

 

Aujourd’hui, quelques passionnés ont conservé des vergers . La création de l’Association des Vergers des Vallées de Thônes a donné un nouveau souffle à cette tradition serravatine.

Maison de la Pomme et du Biscantin

La maison de la pomme et du biscantin, qui en est la vitrine, est un lieu que l’on visite (exposition, vidéo, animation illustrant le cycle annuel de la pomme, jardin...) et où sont vendus les produits issus de l’activité ( jus de pomme, biscantin, vinaigre, porcha, miel ...)